La télépathie désigne un hypothétique échange d’informations entre deux personnes n’impliquant aucune interaction sensorielle connue.
En parapsychologie, la télépathie fait partie des perceptions extra-sensorielles, comme précurseur de la précognition et de la clairvoyance ; un des protocoles utilisés pour l’étudier est le ganzfeld.
L’existence de la télépathie n’est pas reconnue par la communauté scientifique, les expériences des parapsychologues sont fortement critiquées, notamment pour leurs biais méthodologiques.
La télépathie est un sujet très utilisé par de nombreux auteurs de science-fiction.
Le terme télépathie est une francisation du mot anglais telepathy, inventé par le physicien Frederic William Henry Myers et al. en 1882, pour décrire un des aspects de la parapsychologie étudiée à la Society for Psychical Research, elle-même issue de la Cambridge Ghost Society. Voici les premières lignes de l’introduction de Phantasms of the Living, dont le titre en français est Les Hallucinations télépathiques :
« Le titre de ce livre ne peut suffire à en expliquer le sujet. Notre intention est de nous occuper dans cet ouvrage de toutes les classes de phénomènes qui peuvent nous offrir quelque raison de supposer que l’esprit d’un homme ait agi sur l’esprit d’un autre, sans que l’on ait prononcé une parole, ou écrit un mot, ou fait un signe.
Nous avons donné d’ailleurs le nom de télépathie à cette transmission des pensées ou des sentiments, et nous rappelons dans cet ouvrage les preuves expérimentales sur lesquelles nous nous fondons pour affirmer la réalité de la télépathie. Mais nous avons rangé parmi les phénomènes télépathiques une vaste classe de faits qui semblent, au premier abord, forts différents d’une simple transmission de pensée. Je veux parler des apparitions ; nous ne nous occuperons point cependant des prétendues apparitions des morts, mais seulement des apparitions des vivants. »
D’après Myers et al. : « C’est dans l’état magnétique que l’on a observé pour la première fois la transmission de pensée. Les observations sont en très petit nombre. Elles sont éparses ; elles ont été faites, en France surtout, de 1825 à 1850. Les phénomènes que l’on observait, c’était une certaine communauté de sensations entre l’opérateur et le sujet. »